Le Projet

Un projet à la croisée des sciences et des sensations

La fascinante emprise de l’esprit sur nos perceptions... Bien des gens ont vécu des moments d’introspection pour le moins déroutants, aussi bien dans l’instant présent qu'au beau milieu d’un rêve : sentiment de “déjà-vu”, remise en question de la véracité de certains événements passés, sensation de déréalisation, prémonition d’un appel téléphonique imminent qui se confirme quelques secondes plus tard…

Malgovert présente un futur proche dans lequel on apprend comment ces sensations pourraient dériver d’aptitudes mentales insoupçonnées que nous posséderions tous et qu’il suffirait de révéler par un psychotrope. 

Entre hard science-fiction, thriller et fantastique, l'intrigue de ce roman s'articule autour des technologies quantiques transposées aux télécommunications et à la pensée humaine. Malgovert décrit donc une enquête sur des décès en apparence inexplicables, mais aussi une enquête sur soi-même et sur la confiance que nous plaçons dans nos propres souvenirs. Et quand ceux-ci commencent à perdre leur authenticité, alors c’est une partie de notre identité qui est remise en question. Telles des particules intriquées dont l’état fragile et indéterminé se révèle à la lumière de l’observation, nos croyances et notre perception de la réalité peuvent s’effondrer à chaque instant.

Pourquoi Malgovert interpelle-t-il ?

Une vision froide de la société moderne

Malgovert dépeint un futur plausible et dérangeant. Il questionne sans détour : peut-on garantir la paix en réécrivant notre mémoire collective ? Jusqu’où irons-nous pour contrôler les émotions d’un peuple ? La prévention d’un nouveau conflit mondial justifie-t-elle de droguer des individus à leur insu, quitte à provoquer leur mort ?

Un thriller sur le doute et l’identité

Malgovert s’attache à une question fondamentale : qui serons-nous lorsque la technologie nous permettra d'altérer nos souvenirs et nos perceptions ? Notre conscience peut-elle résister à la réduction matérialiste de la pensée ?

La force de l'appartenance

Écoles, clubs, pays, signes du zodiaque, MBTI... notre existence se fait au travers de "cases". Car le développement de soi et la survie passent par l'union. La notion de clans est très forte dans Malgovert. Telles les Moires, trois sociétés funestes, se coordonnent pour redessiner l'humanité en Occident : génie génétique, psychotropes et armement de pointe... autrement dit, le contrôle de la naissance, la vie et la mort. En face, treize groupes rebelles aux couleurs du zodiaque s'allient pour anéantir ceux qui prétendent vouloir les protéger.

Inspirations scientifiques

Malgovert prend racine dans des concepts issus de la physique fondamentale et de l'industrie de pointe, extrapolés dans un futur spéculatif plausible :

• Physique quantique & cognition : superposition des états mentaux, intrication d’esprits, effondrement de la réalité subjective à chaque décision irréversible ;

• Neurosciences : numérisation, fusion et partage de souvenirs ;

• Onde & matière : ondes cérébrales, virus électro-neuronal, enceintes de confinement électromagnétique ;

• Cyber & High-Tech : OSINT, cryptographie quantique, smartphones semi-organiques, jet packs et canon orbital.

Influences artistiques

L’univers de Malgovert croise les genres de manière insidieuse :

• Thriller psychologique à la Shutter Island, Inception ou Shining, où la frontière entre hallucination, souvenir et réalité se brouille ;

• Persécution quasi surnaturelle : des menaces létales et implacables à la Freddy ou L’Exorciste, mais issues de la science ;

• Anticipation dystopique : les perspectives d'une société répressive à la Equilibrium et Minority Report ;

• Logique de clans & fresque rebelle : treize maisons en résistance, entre Hunger Games et Divergente.